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jefka
Description du blog :
Les mots, mis bout à bout pour s'enquérir des choses de la vie et rester éveillé.
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Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
11.05.2008
Dernière mise à jour :
20.12.2009

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Sacha Guitry sait qu’il sait peu et c’est déjà beaucoup

Publié le 10/03/2009 à 12:00 par jefka
Sacha Guitry sait qu’il sait peu et c’est déjà beaucoup
« Le peu que je sais, c’est à mon ignorance que je le dois. »
Sacha Guitry

Le savoir est le contraire de l’ignorance. Je suis ignorant lorsque je ne sais pas. Inversement, le sachant se démarque de l’ignorant. Et pourtant, Sacha Guitry puise dans ces deux concepts par nature antinomiques une complémentarité au bénéfice du savoir. Qu’est-ce qui donc justifie cette association constructive entre l’inculture et la connaissance ? La prise de conscience par l’individu de ses capacités et donc de ses limites, puis ensuite la volonté de celui-ci d’élargir son champ de compétences. Je suis conscient de ne pas maîtriser tel domaine, de ne rien connaître à telle matière et ainsi je décide de ne pas en rester là. En effet, cette situation m’est inconfortable, car ne connaissant pas je ne puis rien gouverner. Je réagis donc contre la passivité qui conforte l’ignorance, en décidant par un acte volontaire d’agir. J’entre dans un état actif par l’entremise de l’apprentissage et de l’expérience. Une fois cette démarche initiée, un champ d’investigation infini s’ouvre devant moi car la connaissance à l’échelle d’une personne est incommensurable. Il m’est certainement impossible de tout connaître mais je m’en satisfais car l’objectif de mon entreprise n’est pas l’exhaustivité. Il s’agit simplement de grandir et peu importe quelle sera la taille qui en résultera.

Sartre et la liberté sous l'occupation allemande

Publié le 04/03/2009 à 12:00 par jefka
Sartre et la liberté sous l'occupation allemande
« Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’occupation allemande. »
Jean-Paul Sartre

Le choix est l’expression de la liberté et nous sommes condamnés à l’exercer. L’existence est en effet affaire de décisions car l’homme est continuellement en situation. A chaque seconde de notre vie, nous nous situons par rapport à quelque chose, qu’ils s’agissent d’un lieu, d’une personne, d’un objet. Ce situationnisme nous oblige donc à choisir dès lors que nous existons, sans qu’il nous soit possible d’y échapper car même refuser le choix est une décision qui nous incombe. Seule la mort nous libère de cette condition car à cet instant nous n’existons plus. Nous devenons alors essence qui par définition est ce qui caractérise chacun d’entre nous, à condition que ces caractères soient réductibles à des attributs. L’essence est ainsi corrélée à l’existence, elle fluctue au gré de nos arbitrages jusqu’à ce qu’elle soit définitive une fois qu’il nous est devenu impossible de transformer notre existence.
L’occupation allemande privait les français de leur espace de liberté collectif en tant peuple pouvant disposer de lui-même. Mais chaque individu conservait sa capacité de choisir en tant que personne. Et lorsque la situation à laquelle l’homme ne peut échapper est porteuse de risque ou de privations, le choix et donc la liberté s’impose d’autant plus à lui, même s’il lui est parfois impossible d’y satisfaire.

Quand William Wordsworth poétise Freud

Publié le 02/03/2009 à 12:00 par jefka
Quand William Wordsworth poétise Freud
« L’enfant est le père de l’homme. »
William Wordsworth

William Wordsworth résume d’un trait poétique ce que Freud démontrât sous un angle scientifique. En effet, l’homme se caractérise par ce qui est communément dénommée l’âme et que le père de la psychanalyse rationnalisa sous la forme d’un édifice composé de trois ensembles. Le premier, qui est la base de cette construction de l’esprit, correspond aux instincts et nous renvoie à l’animalité de l’espèce humaine, s’agissant d’une manifestation de notre nature sans qu’aucune limite en son sein ne lui résiste. A l’étage supérieur se trouve la censure, qui est le fruit de l’éducation que nous avons chacun reçue et qui est destinée à circonscrire la portée de nos impulsions intrinsèques, voire annihiler l’expression de nos représentations innées. Freud désigne ce second ensemble le sur-moi. Enfin, au centre se situe la conscience, qui est le lieu où s’affrontent le caractère brutal de l’individu et la vertu de la personne. Cette conscience, qui guide les pas de l’homme, se construit dès que celui-ci vient à la vie. Des interdits et règles qui auront jalonné son enfance découlera sa façon d’être en tant qu’adulte. L’enfant donnera ainsi naissance au jeune homme.

Aragon, ou l’urgence face à la finitude

Publié le 19/02/2009 à 12:00 par jefka
Aragon, ou l’urgence face à la finitude
« Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard. »
Aragon

Nous, en tant qu’être humain et il s’agit là d’une caractéristique qui nous distingue du monde animal, sommes en substance soumis au mal-être. En effet, notre condition est en soi inacceptable parce que nous ne sommes pas immortels, la finitude nous conduisant un jour prochain à ne plus être. Il nous est donc impossible de certifier que notre existence soit dans l’infini disposée à connaître le bonheur. Le temps nous est compté et ce décompte est d’autant plus absurde s’il n’est pas ponctué d’instants bienheureux. Le bonheur n’est pas inné car notre nature nous l’interdit. Il faut donc apprendre le bien-être et vite, car comme le poétise Aragon, la mort ne nous attends pas.